samedi 1 décembre 2012

Le Tartour a parlé à la télé pour se moquer de lui même


Pour la quatrième journée consécutive, la ville de Siliana  réclame toujours le départ du gouverneur incompétent de la région ,un proche du chef du gouvernement provisoire Hamadi Jbèli . Des affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont encore éclaté malgré les menaces de Jbèli . Selon un bilan publié par le ministère de la santé, 252 personnes ont été blessées depuis mardi.Dans la matinée du vendredi,quatrième jour de protestations ,la contestation a été marqué par une marche pacifique. Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans le calme. » birrouh, biddam ,nifdiik ya Siliana » , »dégage ,dégage », echaâb fad fad mit’trabelsia ejdid« ont-ils scandé. Les milliers de manifestants ont quitté le centre ville pour se diriger vers la route qui mène à la capitale Tunis en signe symbolique : » nous partons ,le gouverneur soutenu par Jbèli reste seul »
En fin de journée, l’armée tunisienne a été déployée dans la ville. Une arrivée saluée par la foule. «Un accord est intervenu entre les syndicalistes de l’UGTT et des responsables de l’armée pour le retrait de la police et la prise en charge (de la sécurité) par les militaires», a affirmé Néjib Sebti, secrétaire général régional du bureau régional de la centrale syndicale .
Pour tenter de calmer le jeu et continuer son jeu débile, le président provisoire ,le tartour Moncef Marzougui ,sans pouvoir ni prérogatives ,a appelé dans la soirée à la formation d’un gouvernement restreint pour répondre aux attentes des Tunisiens. « Nous n’avons pas une seule Siliana » a-t-il déclaré dans son allocution télévisée annoncée à grande pompe en début de journée . »J’ai peur que cela se reproduise dans plusieurs régions et que cela menace l’avenir » a-il ajouté.
Marzougui ,en véritable Tartour ,oublie peut-être ,ou fait semblant d’oublier ,que la décision de réduire le gouvernement n’est pas dans ses prérogatives ,et que seul l’islamiste Hamadi Jbèli dont il est l’otage , qui peut le décider . Donc pourquoi ce cinéma ? de qui se moque-t-il ? des tunisiens ou de lui-même ?
Une chose est sûre maintenant en Tunisie ,Marzougui et ses alliés de la troïka ( Ettakattol et les nahdhaouis ) ont perdu leur légitimité électorale tellement exploitée à tord ,et c’est avec la force des cartouches de chevrotine « rach » ,du gaz lacrimogène et des matraques de la police qu’ils continuent illégitimement à essayer d’imposer, aux tunisiens ,leur échec à tous les niveaux : Constitution inachevée ,instance électorale non opérationnelle ,réforme de la justice et des médias et la liste est longue…
Les heurts se sont poursuivis jusqu’en fin de journée
En fin de journée, l’armée tunisienne a été déployée dans la ville. Une arrivée saluée par la foule. «Un accord est intervenu entre les syndicats et des responsables de l’armée pour le retrait de la police et la prise en charge (de la sécurité) par les militaires», a affirmé Néjib Sebti, secrétaire général régional de l’UGTT, le principal syndicat tunisien.
Une centaine de manifestants ont ensuite attaqué un important poste de police avec des jets de pierres et des cocktails Molotov. Des barricades ont été dressées dans la rue menant à ce commissariat. Les forces de l’ordre ont réagi en lançant des gaz lacrymogènes et par des tirs de sommation. «Si on nous y autorise, je n’hésiterai pas à tirer avec des balles réelles», a prévenu un policier.
Les représentants de la principale centrale syndicale du pays, l’UGTT, ont appelé sans succès les manifestants à se disperser. «Rentrez chez vous, c’est dangereux. Ils vont tirer à balles réelles», a lancé Abdesattar Manaï, un responsable régional du syndicat.
La France déplore «le nombre élevé de blessés»
Des blindés de la garde nationale  ont été sortis. «Il faut que le ministre de l’Intérieur retire ses policiers, c’est le seul moyen pour que cette ville retrouve son calme», a affirmé un habitant d’une cinquantaine d’années.
A l’étranger, ces affrontements ont suscité des réactions inquiètes. «C’est un motif de préoccupation pour nous. On peut déplorer le nombre élevé de blessés», a concédé le ministère français des affaires étrangères. Bertrand Delanöe ,maire de Paris ,s’est montré inquiet lui aussi de l’usage disproportionné de la violence .Le Haut commissariat de l’ONU pour les droits de l’Homme a condamné «le recours excessif et disproportionné à la force» par les autorités.

1 comments:

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