L’Egyptien Ayman Al-Zaouahiri, qui a succédé à Oussama Ben Laden à la tête de l’organisation terroriste Al-Qaida, appelle dans un enregistrement audio , les Tunisiens à défendre la « chariaâ » malgré la promesse faite par le parti islamiste au pouvoir Ennahdha de ne pas l’imposer.
Dans un enregistrement sonore diffusé sur plusieurs sites Internet islamistes et partagé sur les réseaux sociaux, l’émir d’Al-Qaida déclare qu’Ennahdha, qui dirige la coalition au pouvoir avec deux petits partis laïques, s’était renié et avait trahi la religion. « Ils sont en train d’inventer un islam acceptable aux yeux du département d’Etat américain, de l’Union européenne ou (…) des pays du Golfe, fait-il valoir. Un islam qui autorise les casinos, les plages naturistes, les taux usuraires des banques, des lois laïques et la soumission au droit international. » « Venez en aide aux coutumes de votre Prophète et n’acceptez aucune substitution à la chariaâ », a-t-il conclu.
Zaouahiri cite des érudits tunisiens tels que « Al Khedhr Houssein »et « Tahar Ben Achour » avec une lecture « assez spéciale » de leurs oeuvres.
Même si les islamistes tunisiens d’Ennahdha n’ont joué aucun rôle dans le renversement du régime de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011, le débat sur la place à donner à la « chariaâ »dans la prochaine constitution fait rage en Tunisie.
Ennahdha, qui domine l’Assemblée nationale constituante ,élue le 23 octobre 2011, a officiellement apporté son soutien en mars dernier au maintien du premier article de la Constitution de 1959 , qui stipule que « la Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain, sa religion est l’islam, sa langue l’arabe et son régime la République ». Le maintien de cet article a été interprété comme une fin de non-recevoir aux islamistes qui réclamaient l’inscription de la « chariaâ » comme principale source de législation dans la Constitution
N’est-ce pas une mission commandée ?
Du pain béni pour Ennahdha contraint jusque là de respecter ses engagements de ne pas imposer la chariaâ .En réalité, nul n’est dupe, Ayman Al-Zaouahiri intervient ainsi de concert avec les islamistes d’Ennahdha, il est en mission commandée pour le compte de ces derniers et du courant radical Salafiste. La résistance des Démocrates et des laïcs donnent en effet du fil à retordre aux islamistes dans la phase décisive d’élaboration de la Constitution.
Ecoutez l’enregistrement :Totalement déconnecté
Dans un enregistrement sonore diffusé sur plusieurs sites Internet islamistes et partagé sur les réseaux sociaux, l’émir d’Al-Qaida déclare qu’Ennahdha, qui dirige la coalition au pouvoir avec deux petits partis laïques, s’était renié et avait trahi la religion. « Ils sont en train d’inventer un islam acceptable aux yeux du département d’Etat américain, de l’Union européenne ou (…) des pays du Golfe, fait-il valoir. Un islam qui autorise les casinos, les plages naturistes, les taux usuraires des banques, des lois laïques et la soumission au droit international. » « Venez en aide aux coutumes de votre Prophète et n’acceptez aucune substitution à la chariaâ », a-t-il conclu.
Zaouahiri cite des érudits tunisiens tels que « Al Khedhr Houssein »et « Tahar Ben Achour » avec une lecture « assez spéciale » de leurs oeuvres.
Même si les islamistes tunisiens d’Ennahdha n’ont joué aucun rôle dans le renversement du régime de Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011, le débat sur la place à donner à la « chariaâ »dans la prochaine constitution fait rage en Tunisie.
Ennahdha, qui domine l’Assemblée nationale constituante ,élue le 23 octobre 2011, a officiellement apporté son soutien en mars dernier au maintien du premier article de la Constitution de 1959 , qui stipule que « la Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain, sa religion est l’islam, sa langue l’arabe et son régime la République ». Le maintien de cet article a été interprété comme une fin de non-recevoir aux islamistes qui réclamaient l’inscription de la « chariaâ » comme principale source de législation dans la Constitution
N’est-ce pas une mission commandée ?
Du pain béni pour Ennahdha contraint jusque là de respecter ses engagements de ne pas imposer la chariaâ .En réalité, nul n’est dupe, Ayman Al-Zaouahiri intervient ainsi de concert avec les islamistes d’Ennahdha, il est en mission commandée pour le compte de ces derniers et du courant radical Salafiste. La résistance des Démocrates et des laïcs donnent en effet du fil à retordre aux islamistes dans la phase décisive d’élaboration de la Constitution.
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